Un calamar parfait pour le Fireball !

Calamars #43

Alors que de nombreux pêcheurs du bord comme en bateau se préparent encore à l’arrivée massive des encornets sur les côtes françaises, invasion saisonnière hautement appréciée s’effectuant en général aux premiers froids de l’automne, on constate que les calamars, en avance cette année, sont déjà là !!!  Des prises significatives ont été enregistrées en méditerranée du bord à La Ciotat, Marseille, Carro, …

Dernière mise à jour le 19 décembre 2018

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Un magnifique calamar pris en bichi bachi

Presentation

Pour être sûr de ne pas vous tromper sur le choix des postes, cherchez les taches d’encre qui maculent systématiquement les rochers et les quais des postes prometteurs. Et si les calamars rentrent déjà dans les ports à la nuit tombée, il ne fait pas l’ombre d’un doute que tous les bons postes en bateau sont à prospecter d’urgence. À bon entendeur…

Très populaire, la pêche aux calamars ne laisse pas beaucoup de pêcheurs indifférents. Quand les céphalopodes débarquent sur nos côtes c’est en effet souvent la ruée sur les bons postes du bord et les zones de pêche propices à sa recherche en bateau.

Pour apprendre cette pêche, les secrets de la pêche aux calamars et obtenir des conseils sur le matériel 

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Gardez la ligne tendue quand vous ramenez les calamars

À savoir si vous pêchez le calamar pour la première fois

Si vous pêchez le calamar pour la première fois sachez que les céphalopodes ne se ferrent pas comme des poissons en pêche à l’appât ou au leurre. Le calamar attrape ses proies avec les tentacules et il s’y pique tout seul sur les paniers acérés de la turlutte. Les ferrages classiques sont donc à éviter, il faut juste exercer une tension constante sur la ligne au moment de la touche et dans les instants qui suivent pour piquer le calamar par les pattes.

La remontée s’effectue ensuite toujours en tension pour limiter les risques de décrochages qui sont fréquents. En cas de décrochage, reprenez immédiatement l’animation de votre leurre ou laissez replonger votre sardine, vous constaterez que les calamars se laissent volontiers repiquer après s’être décrochés.

Quelques conseils de la Team Top Fishing pour bien attaquer la saison du calamar.

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Pêche du bord : Au leurre c’est le top.

Quand les calamars sont présents et mordeurs c’est un régal que de les taquiner au lancer de leurre artificiel. Moins difficiles que les poissons chasseurs, les calamars attaquent très volontiers les calamarettes en mouvement et la curée peut durer des heures ce qui donne lieu les bons soirs à des parties de pêches endiablées au cours desquelles les touches et les attaques se succèdent sur un rythme frénétique. Dans ces conditions la pêche au lancer de leurre s’impose. Un lancer léger de 2m40 à 3 m en fonction de la configuration des postes et de 10 à 30 gr de puissance conviendra tout à fait pour rechercher les calamars avec un maximum de sensations.

Au niveau du moulinet, un modèle léger garni de monofilament Nylon de 30/100 ou une tresse de 10 à 15/100 complétera l’ensemble à merveille pour pêcher fin et tactile.

Au niveau des modèles de calamarettes pour le lancer léger, on privilégie les modèles plombés (par un carré de plomb sous la tête) et les turluttes à bavette. Ces dernières sont souvent flottantes et ne plongent qu’à la récupération. Elles sont indiquées pour pêcher à hauteur d’eau fixe sur des registres d’animations rapides, lorsque les calamars sont présents et en activité alimentaire. Les turluttes plombées permettront de mettre en œuvre ce style d’animation, mais on pourra également les laisser couler jusqu’au fond pour prospecter tous les étages de la couche d’eau. Parfois, c’est en allant taper sur les pierres qu’on parvient à décider les céphalopodes.

Pour pêcher au lancer du bord, on évitera les turluttes espagnoles ou japonaises : lourdes et massives elles se révèlent très accrocheuses et se révèlent difficiles à animer lentement.

Pour mettre un maximum de chance de votre côté en pêche au leurre, variez les leurres et les animations. Un bon assortiment de turluttes de formes, de poids et de couleur différentes vous permettra de coller à l’humeur du moment des calamars. L’animation des turluttes s’effectue sur un registre plutôt lent, sans se  priver toutefois de produire des accélérations subites, capables d’attirer l’attention ou de susciter l’énervement de céphalopodes peu enclins à chasser.

Certains soirs, les calamars ne veulent rien savoir et refusent systématiquement les leurres artificiels. Une turlutte aiguille ou cage et une poignée de sardines permettent alors bien souvent de faire la différence. On pourra également caler une canne au flotteur avec une belle sardine en cage, entre deux eaux, pendant que l’on pêche alentour au leurre.

Beau calamar du bord.

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Pêche en bateau : Dandinez les lignes et faites danser les turluttes

La pêche du calamar en bateau s’effectue le plus souvent en dérive. En saison, les bons postes du petit large sont facilement identifiables : Des dizaines de bateaux en dérive avec à leur bord des pêcheurs qui semblent vous saluer de la main ou de la pointe de canne. En fait, ils dandinent leur ligne à calamars.

Les montages utilisés pour pêcher le calamar en bateau sont presque toujours composés d’un assemblage de turluttes en série. En queue de cortège, on monte une turlutte espagnole ou japonaise dont le poids est à choisir en fonction de la profondeur et du courant. Elle permettra de faire couler le montage. On l’associe avec une ou deux turluttes flottantes ou légèrement plombées, montées plus haut sur le montage avec de petites empiles en fluorocarbone ou directement sur le corps de ligne. Il n’y a plus qu’à laisser couler la ligne jusqu’à la profondeur souhaitée pour l’animer ensuite tout au long de la dérive en dandine par des remontées de ligne d’un mètre d’ampleur environ. N’hésitez pas à donner quelques tours de manivelles ou à lâcher du fil pour faire varier la profondeur de nage de vos montages. Cela peut vous permettre de localiser plus rapidement la profondeur d’évolution des bancs de calamars.

Le matériel pour pêcher en bateau est identique à celui qui est utilisé du bord en choisissant toutefois une canne un peu plus longue si vous souhaitez pêcher avec 3 turluttes ou plus montées en série.

Dans la pratique, on enchaîne les dérives sur les postes favorables en s’efforçant de peigner tous les étages de la couche d’eau. Si vous pêchez seul profitez-en pour caler une deuxième canne : le roulis du bateau suffit à animer les leurres au fond et déclencher les attaques. Vous pouvez également proposer un appât naturel sur une turlutte aiguille ou cage pour varier les menus et les tentations. Une bonne stratégie de prospection (pour trouver plus vite la profondeur du banc par exemple) qui vous permettra en outre de varier les menus (leurres, sardines en cage, …) pour mettre un maximum de chance de votre côté les jours difficiles.

La dandine verticale demeure la technique la plus pratiquée pour pêcher le calamar en bateau, mais elle s’effectue également en traîne très lente, avec des turluttes plongeantes ou à bavette. Moins tactile que la technique classique qui se pratique canne en main, l’option de la traîne permet toutefois des prospections plus rapides et plus méthodiques qu’en pêche en dérive. On pourra la mettre à profit pour repérer la tenue des céphalopodes sur des zones qu’on pourra ensuite travailler en dérive en pêchant à la verticale.

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Ce calamar pris avec une Oppai Yamashita fera un vif parfait pour le fireball

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