Le calamar se pêche à la turlutte également appelée calamarette ou totenière

Les turluttes pour la pêche #24

Turlutte, calamarette, totenière, … Les appellations d’origine incontrôlée pour désigner les leurres à calamar sont nombreuses et varient suivant les régions, témoignant d’un engouement profondément ancré tout au long du littoral pour cette pêche de céphalopode.

Turlutte à bavette, turlutte espagnole, turlutte japonaise, turlutte à palette plombée, tatakis, tako eging, turlutte cage, turlutte aiguille, … 
Tour d’horizon des différentes familles de leurre à calamar et à céphalopode en général 

Dernière mise à jour le 18 décembre 2018

Tout savoir sur les turluttes pour la pêche

Un panier de griffes en guise d’hameçon :

Les leurres à céphalopodes sont armés par des paniers de griffes acérées qui remplacent avantageusement les hameçons classiques pour piquer les céphalopodes. Les calamars et les seiches s’attrapent en effet par les pattes. Ils n’engament pas en attaquant, mais se saisissent du leurre par les tentacules. À la touche, qui se matérialise au départ par une lourdeur sur la ligne, il ne faut donc pas ferrer comme avec un hameçon classique puisqu’il n’y a pas d’ardillon à faire pénétrer. Il suffit juste de garder la ligne en tension constante pour pénétrer la chair des tentacules, très tendre, par effet d’inertie. La prise est ensuite ramenée tout en douceur en s’efforçant de garder sa ligne en tension tout au long du combat.

Turluttes espagnoles :

La plus rudimentaire des turluttes. Leurre métallique très massif et recouvert de tissu, la turlutte espagnole s’utilise principalement en bateau. On la monte en général en position terminale sur les lignes à calamars comportant plusieurs leurres plus légers. Une plombée active en quelque sorte, qui entraînera les autres leurres vers le fond, comme un plomb, mais qui est également susceptible de piquer des céphalopodes. 

Turluttes japonaises :

Très simple de forme également, la turlutte japonaise est constituée d’une armature métallique recouverte par un cylindre en plastique phosphorescent. On l’utilise plutôt en bateau, en association avec des turluttes différentes. Du bord, on pourra l’animer en lancer ramener derrière un flotteur ou la laisser travailler sur place sous le bouchon.

Turlutte à bavette : 

C’est un poisson nageur à bavette classique, en plastique, monté avec des paniers de griffes à la place des hameçons triples. On l’utilise pour pêcher à la traîne, toujours très lente pour le calamar ou au lancer du bord. De terre, c’est un leurre très efficace pour prospecter rapidement une zone et localiser les céphalopodes. Une pêche très active en lancer ramener à l’image des pêches au lancer classique où ce sont les poissons chasseurs qui sont visés.

Turlutte à palette plombée :

Cette turlutte en forme de crevette est beaucoup plus imitative que les Espagnoles et les Japonaises. Elle est recouverte de tissu maillé aux effets holographiques ou phosphorescents très attractifs. Lestée par une palette de plomb situé sous la tête du leurre elle développe des nages très intéressantes du point de vue de la prospection. Sans doute le meilleur des leurres à calamar pour pêcher du bord. On pourra la travailler à hauteur fixe en ramener rapide, mais aussi l’utiliser pour pêcher en escalier. Particulièrement utile pour aller taper dans les pierres et faire bouger les calamars qui ne veulent pas monter plus haut dans la couche d’eau. Peu accrocheuse, on peut la laisser couler jusqu’au fond et l’animer par tirettes entrecoupées de pauses au cours desquelles le leurre retourne se poser immobile sur le fond. L’attaque du calamar intervient souvent au redémarrage. 
La plus polyvalente des turluttes qu’on pourra utiliser aussi bien du bord qu’en bateau, pour pêcher en direct ou en mitraillette, au lancer ramener, à la traîne, soutenue par un flotteur, ou encore à la verticale.

Turlutte cage ou aiguille :

Les turluttes cage ou aiguille sont des armatures métalliques pourvues griffes sur lesquelles on viendra locher ou enfermer une sardine. Cet irrésistible poisson gras est enfilé dans le cas de la turlutte aiguille ou enfermé dans le cas de la turlutte cage.
On les utilise en complément des leurres 100% artificiels aussi bien du bord qu’en bateau. La fragilité de l’appât les réserve toutefois aux pêches plutôt statiques de type calée comme la pêche flotteur. On pourra également les utiliser calées sur le fond ou en pêche verticale depuis un bateau. Parfaitement complémentaires des turluttes artificielles, les turluttes aiguille ou cage permettent bien souvent de changer la donne d’une sortie aux calamars mal engagée. Quand les céphalopodes se montrent boudeurs vis-à-vis des imitations, une belle sardine bien grasse fait souvent la différence.

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