Le moniteur guide de pêche Fabien Harbers utilise un treuil XL 92 Kristal Fishing version downrigger pour pêcher en traîne lente

Pêche au downrigger à double profondeur #332

Avec un downrigger, vous pouvez pêcher prés du fond  les prédateurs benthiques (ex : denti) ou encore des pélagiques tel que la sériole en présentant votre vif à mi eau. Mais ce que beaucoup ignorent est qu’il est également possible de pêcher toutes ces espèces en même temps en pêchant à deux profondeurs différentes avec le même downrigger. Dans cet article, suivez les précieux conseils du moniteur guide de pêche Fabien Harbers pour cette technique d’une rare efficacité !

Dernière mise à jour le 3 juin 2020

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1 - La technique du downrigger : un jeu d’enfant !

D’une simplicité enfantine, la technique de la pêche en traine lente au downrigger est néanmoins ultra efficace. Elle consiste en fait à traîner un vif ou un leurre à une profondeur très précise jusque dans des fonds pouvant atteindre prés de 100 m à une vitesse d’1,5 à 2 nœuds environ. Le downrigger est un treuil doté d’une canne spécifiquement conçue pour soutenir un plomb via un câble (ex : Pack downrigger XL 92 Kristal Fishing). Ce lest sera suffisamment lourd pour traîner un vif ou un leurre à une profondeur prédéterminée par le pêcheur. Une pince déclencheuse qui maintient une ligne en action de pêche est fixée sur le câble du downrigger  ou directement sur le plomb. Grâce au treuil, il est donc possible de trainer un leurre ou un vif à une profondeur très précise en descendant ou en remontant le plomb. Cette  pince déclencheuse ne libère alors la ligne que lors de l’attaque du prédateur – laissant ainsi le pêcheur en contact direct avec le poisson sans plomb sur sa ligne lors du combat. 

Grâce au treuil associé à un lest suffisamment lourd et bien profilé (ex : Plomb Servimec) pour qu’il reste bien à la verticale du bateau lors de la traîne, vous pouvez pêcher ultra précisément jusqu’à prés de 100 m de fond – ce que ne permet aucune autre technique. Cette précision est telle qu’il est possible de passer au plus prés des reliefs afin de cibler les prédateurs benthiques attendant en embuscade à proximité immédiate du substrat. Vous pouvez également prospecter très efficacement une couche d’eau en particulier de quelques mètres sous le bateau jusqu’à prés de 100 m de profondeur pour cibler les beaux pélagiques vivant en pleine eau.

Pour pêcher au downrigger, vos vifs pourront être aussi bien des poissons que des céphalopodes. Concernant la pêche ces vifs, il sera intéressant de les pêcher le plus rapidement possible – le temps perdu pour les prendre empiétant automatiquement sur celle qui vous intéresse : la pêche des beaux prédateurs !

Pour capturer des poissons qui seront conservés durant toute votre journée de pêche dans un vivier (ou une glacière oxygénée), la solution la plus rapide sera d’utiliser de bons sabikis. Nous vous recommandons ainsi les sabikis Hayabusa dont se sert avec succès le moniteur de pêche Fabien Harbers. Ainsi, le sabiki EX013 et le HS201 Hayabusa sont des références pour pêcher facilement et rapidement des sardines, des maquereaux, des sévereaux (chinchards), etc. 

En dessous un article détaillé sur la pêche en traîne lente au downrigger : 

Concernant la capture de céphalopodes, nous vous recommandons la pêche en tataki avec des Oppaïs  Yamashitas. Ces petites turluttes sont hyper efficaces et permettent de faire avec une grande facilité des  calamars qui s’avèrent d’excellents vifs sur tous les types de prédateurs.
S’il est possible de faire vous-même un montage tataki, sachez que les Oppaïs sont proposées en packs prêts à l’emploi ultra pratiques avec les Sets Oppaïs Yamashita. Il suffit des les attacher à la ligne et de rajouter un plomb pour être prêt à pêcher ! Aussi simple qu’efficace ! 

En dessous retrouvez dans cet article Top Fishing toute l’efficacité de ces turlutttes maniées en tataki : 
Voici également un article Top Fishing vous expliquant la technique du tataki pour la pêche des calamars : 

Pack downrigger XL 92 Kristal Fishing (distribution Top Fishing) Sabiki EX013 Hayabusa Sabiki HS201 Hayabusa Un bon sabiki permet de prendre rapidement des vifs pour le downrigger Fabien Harbers utilise en priorité les sabikis Hayabusa En tataki, il est facile de faire rapidement suffisamment de calamars pour toute une journée de pêche au downrigger

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Magnifique chapon pris avec la technique du downrigger !

2 - Pêche au downrigger des prédateurs benthiques

Le downrigger est idéal pour rechercher avec efficacité les prédateurs benthiques vivant directement sur le fond tels que dentis, pagres, chapons, merlus, maigres, etc. Ainsi, Fabien Harbers utilise pour ces poissons un bas de ligne de 12 m doté d’un montage stewart avec 2 hameçons en ligne. Selon la taille du vif (poisson ou calamar), le guide utilise généralement un hameçon tracteur de 4/0 réglable sur le bas de ligne grâce à de la gaine thermorétractable et un autre en position terminale d’une taille de 5/0 à 7/0.

Fabien Harbers utilise le treuil XL 92 Kristal Fishing en version downrigger lors de ses cessions de guidage pour rechercher ces poissons benthiques. Celui-ci est équipé d’une bobine plus haute et étroite permettant une récupération plus rapide du plomb afin de mieux passer au dessus des obstacles. Le bateau de fabien possédant un sondeur doté d’une sonde hyper puissante, il peut même suivre directement sur l’écran la trace laissée par le plomb du downrigger jusqu’à plus de 100 m de fonds. Associé au compteur métrique digital du XL 92 Kristal Fishing, il lui est dés lors possible de pêcher avec une précision redoutable. Le treuil étant électrique, il lui suffit d’appuyer sur  un simple bouton pour faire remonter ou descendre le vif afin de caresser au plus prés tous les types de dénivelés : têtes de roche, déclivités, failles, creux, tombants, remontées, etc. Ainsi, Fabien nous avoue qu’il passe souvent à prés de 20 cm des roches à peine et qu’il voit même parfois directement l’attaque sur l’écran de son sondeur. La pêche en traîne lente au downrigger avec un vif est donc d’une rare efficacité sur les prédateurs benthiques (dentis, chapons, pagres, etc.) car ces poissons chassent en embuscade en restant prés des reliefs et ceux-ci ne déplacent que sur de courtes distances par rapport à leurs postes d’affuts. La précision du downrigger en fait donc un outil redoutable pour cibler ces espèces.

L’autre avantage du downrigger  pour la pêche de ces carnassiers benthiques est de pouvoir les combattre avec des ensembles lights (ex : 30 lb) – y compris des combos spinning. En effet, contrairement à l’utilisation d’un plomb gardian nécessitant des cannes fortes, la canne qui pêche est indépendante du lest grâce au système de la pêche déclencheuse. Ces poissons pesant rarement plus de 10 kg, l’intérêt est alors de pouvoir profiter pleinement du combat de façon sportive avec un ensemble léger adapté à la puissance de ces espèces. L’intérêt est aussi d’être en prise direct avec le prédateur sans avoir un lest sur la ligne et donc de profiter pleinement de toutes les sensations du combat – ce que ne permet aucun autre système plongeur de ligne.

En dessous retrouvez encore plus de renseignements utiles sur la pêche au downrigger des poissons benthiques dans cet article ultra détaillé : 

Traîne lente au downrigger spécial poissons benthiques Bas de ligne vif avec montage « stewart » utilisé par Fabien Harbers pour la pêche en traîne lente des poissons benthiques au downrigger Pris au downrigger par Fabien Harbers, ce denti a été aussitôt relâché

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La technique du downrigger est ultra efficace sur les sérioles !

3 - Pêche des prédateurs pélagiques

Le downrigger permet également de pêcher avec une précision redoutable les prédateurs pélagiques évoluant en pleine eau tels que les sérioles, les thonidés (thons rouges, thons germons, etc.), les belles pélamides, les thonines, les grosses coryphènes, les sabres, etc. Il est même possible d’espérer prendre un espadon en Méditerranée ! Pour pêcher de tels prédateurs pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilos, il sera donc recommandé d’utiliser un bas de ligne de 12 m en fluorocarbone 50 à 80 lb. Pour le montage stewart, l’hameçon tracteur 4/0 sera réglable sur le bas de ligne grâce à la gaine thermorétractable. Le second hameçon en position terminale sera 5/0 à 7/0.

Pour les prédateurs pélagiques, le downrigger vous permet de prospecter chaque strate d’eau avec précision impressionnante jusqu’à prés de 100 m de profondeur. Les poissons visés étant bien plus gros que des poissons benthiques, les ensembles emplyés seront bien plus puissants et les lignes utilisées feront entre 50 et 80 lb. En action de pêche, Fabien recherche les bancs de petits poissons qui se trouvent souvent à une profondeur déterminée à une heure précise de la journée. Il est alors fréquent que les prédateurs pélagiques se trouvent juste en dessous pour effectuer des attaques éclairs. Il est même possible de distinguer l’écho de ces carnassiers à proximité – voire même leur attaque sous la forme de longues trainées montrant leur déplacement rapide. Faire passer un vif légèrement plus bas que la boule de fourrage est alors ultra productif ! Il est également possible de rechercher les prédateurs pélagiques par rapport à la thermocline. Cette zone délimitant la transition entre la couche d’eau froide et celle plus chaude au-dessus est très intéressante pour la pêche des pélagiques car les bancs de poissons et donc les prédateurs se situent souvent à ce niveau. Ici encore, traîner lentement un vif précisément à cette profondeur peut être très rentable ! Il est également possible de repérer directement un beau pélagique au sondeur – sa grande taille le rendant facile à distinguer. Grâce au treuil électrique, il sera alors possible de faire remonter ou descendre très rapidement le plomb pour faire passer le vif exactement au niveau du prédateur. Il est alors très fréquent d’enregistrer un départ en quelques secondes à peine.

Il est à noter que le downrigger sera très utile pour rechercher également des poissons qui peuvent se trouver dans n’importe quelle couche d’eau – de quelques mètres sous la surface au ras du fond. C’est ainsi le cas des bars ou des lieus en Atlantique qui peuvent « s’accrocher » à des structures telles que des roches, des épaves, des tombants mais qui peuvent également évoluer plus haut dans les couches d’eau. Il est ainsi fréquent de voir des bars chasser à une profondeur précise – celle où se trouve le banc de poissons fourrage. La plombée étant complètement indépendante, l’avantage du downrigger sera ici de pouvoir proposer un vif ou un leurre correspondant parfaitement aux proies chassées, - même si celles-ci sont petites. Il sera également possible d’utiliser votre canne habituelle avec n’importe quelle puissance de ligne. Avec une bonne dérive, présenter un beau lançon sur un bas de ligne en 14 à 18 lb est alors d’une redoutable efficacité sur les bars, les lieus, etc.

En dessous encore plus d’informations sur la pêche au downrigger des prédateurs pélagiques tels que la sériole dans cet article :

Un des stagiaires de Fabien Harbers avec une superbe sériole ! Traîne lente au downrigger spécial poissons pélagiques : Bas de ligne vif avec montage « stewart » utilisé par Fabien Harbers pour la pêche en traîne lente des pélagiques au downrigger

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Grace au montage double profondeur, ce stagiaire de Fabien Harbers a pêché cette magnifique sériole

4 - Pêche au downrigger à double profondeur

S’il est possible de cibler précisément un type de prédateur en particulier (poisson benthique ou pélagique) comme nous venons de le montrer, le downrigger offre également une possibilité fantastique : la pêche à double profondeur ! Son énorme avantage est de vous permettre de pêcher aussi bien les carnassiers benthiques (ex : dentis, pagres, chapons, etc.) au ras du fond que les pélagiques chassant en pleine eau (ex : sérioles, belles pélamides, grosses coryphènes, etc.) Ainsi, Fabien utilise très souvent cette technique quand il guide ses stagiaires. Le principe est en fait de disposer deux bas de ligne avec vifs sur le même câble de votre downrigger à deux profondeurs différentes. C’est une forme de power fishing hyper efficace quand il y a peu d’activité et lorsque vous ne savez pas exactement où se situent les poissons. L’intérêt de cette technique est de pouvoir prospecter un maximum de terrain à deux niveaux différents en quête de poissons actifs. On couvre ainsi de très vastes zones et une couche d’eau de plusieurs dizaines de mètres. Croyez-nous : cette configuration est une des plus productives pour les beaux prédateurs. – C’est d’une efficacité démoniaque !

La technique est plus simple qu’elle ne parait quand on est bien équipé. Le premier vif est placé sur un bas de ligne de 12 m en 40 lb qui est maintenu au niveau du plomb grâce à une pince déclencheuse « classique » (ex : Pinces déclencheuses Top Sea)  et sera dédié aux poissons benthiques au ras du fond. Le second bas de ligne avec vif est placé plus haut sur le câble grâce à une pince déclencheuse Stonfo. Celle-ci est  spécifiquement conçue pour être placée à n’importe quel  niveau du câble.  Pour ce bas de ligne destiné aux beaux pélagiques, Fabien vous conseille d’utiliser un bas de ligne de 50 à 80 lb plus court – soit 6 m environ. Vous éviterez ainsi que les lignes ne s’emmêlent entre elles lors de la traîne en se croisant lorsque vous suivez les reliefs du fond ou lors du départ d’une des lignes. Le guide utilise cette configuration depuis longtemps : c’est certainement celle qui cause le moins de problème en action de pêche et qui est la plus efficace. Vous avez ainsi deux lignes sur deux cannes indépendantes qui pêchent à deux profondeurs distinctes. Vous noterez que vous pouvez fixer le second bas de ligne à plus de 30 à 40 m plus haut que le premier dans des fonds importants (80 à 100 m). Il sera aussi possible de panacher le type de vif utilisé avec par exemple une configuration calamar sur le bas de ligne du bas et un poisson vivant sur le bas de ligne situé à mi-eau. Encore ici, ce double montage offre de multiples possibilités et n’a de limites que votre imagination.

Pour le positionnement des deux bas de lignes, Fabien vous recommande vivement d’avoir le bateau qui avance au ralenti et d’être bien face au courant quand vous les fixez sur le câble. Ainsi, les bas de ligne avec leur vif se dérouleront de façon rectiligne et resteront bien droit – éliminant ainsi les risques d’emmêlements. Fixez le premier bas de ligne sur la pince située prés du plomb et faîtes le descendre à la hauteur désiré (ex : 10 à 15 m). Avec la pince Stonfo placez alors le second bas de ligne à sur le câble puis attendez qu’il se tende lui aussi à nouveau. Cette opération effectuée, il vous suffit de descendre l’ensemble assez doucement pour éviter tout emmêlement entre les bas de lignes. Une fois le plomb à proximité immédiate du fond, il vous suffit de traîner l’ensemble aussi lentement que possible (1,5 à 1,8 nœuds).

Pour cette technique, un treuil électrique est beaucoup plus pratique (ex : Pack plaisir downrigger XL 90 Kristal Fishing). Il vous permettra de suivre au plus prés les reliefs du fond très facilement avec le premier bas de ligne pour tenter de faire mordre un poisson benthique. Mais ce faisant, le double avantage est que le second bas de ligne placé plus haut descend et remonte avec souplesse en même temps que le premier lorsque vous suivez le fond. Vous couvrez ainsi encore plus de couches d’eau et votre vif est bien plus attractif car sa nage est ultra naturelle. Sachant qu’un pélagique peut faire plusieurs dizaines de mètres pour se saisir d’une proie, vous couvrez pratiquement toute l’épaisseur d’eau – du fond jusqu’aux couches supérieures. C’est juste redoutable ! 

Fabien vous conseille vivement d’utiliser un treuil électrique tel que son XL 92 Kristal Fishing qui est beaucoup plus pratique avec ce montage double profondeur. En effet, grâce à sa fonction remontée rapide, il suffit d’appuyer sur un simple bouton pour que le treuil électrique récupère le plomb et l’arrête automatiquement juste sous le bateau. Il est en effet indispensable de remonter le câble le plus vite possible et de récupérer le second bas de ligne – d’où d’ailleurs la nécessité d’être deux quand on emploie cette configuration. Lors du combat avec un poisson puissant, vous éviterez ainsi tous les risques d’emmêlements avec le câble ou encore avec l’autre bas de ligne.

Traîne lente au downrigger Et toujours avec le montage double profondeur, ce stagiaire de Fabien a également pris cet énorme chapon dans la même journée Installation du bas de ligne sur la pince déclencheuse Mise à l’eau du premier bas de ligne spécial poissons benthiques avec le bateau avançant au ralenti Gros combat pour ce stagiaire suite au départ d’un poisson pris au downrigger double profondeur L’énorme gueule du gros chapon pris au downrigger avec la technique de la double profondeur

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